L’inox n’existe pas que sous une forme. Il existe beaucoup de nuances et de dérivés, qui ont tous une particularité et un domaine d’usage différent. La principale difficulté à résoudre lors de la création de l’inox fût la résistance à la corrosion. Afin de résister à cette corrosion, l’équilibre entre le chrome et le carbone doit être parfait.
Pour satisfaire le plus grand nombre, et en adéquation avec les éléments chimiques, plusieurs types d’inox existent.
L’appellation habituelle de l’inox tient son nom de la norme américaine AISI, American Iron and Steel Institute. Cette norme stipule que le nom de l’inox utilisé doit être composé de 3 chiffres, et une lettre en option (L, N).
La norme européenne quant à elle utilise la désignation numérique et symbolique. Jeter un œil dans le tableau périodique des éléments peut s’avérer utile dans la situation qui suit !
En effet, X5CrNiMo17-12-2 désigne tout simplement … l’inox 316 !
Pour comprendre cette formule, il faut savoir que la lettre avant le chiffre désigne toujours l’élément en question. Ici, le X désigne toujours le carbone, et le 5 désigne la teneur en carbone. On comprend ensuite que cet alliage comprend du Nickel (Ni) et une teneur de Molybdène (Mo) de 17.
L’ajout ( ou la réduction) de certains alliages offrent des nouvelles possibilités à l’inox. Chaque nouvelle composition crée donc un nouveau type d’inox. Voici un récapitulatif des alliages et de leur domaine d’application :
NB : le « L » qui suit certain type d’inox signifie « Low carbone ». L’inox concerné contient donc moins de carbone, ce qui le rend plus soudable et plus résistant à la corrosion inter-granulaire. Le « N » signifie une présence d’azote.
L’inox 304 convient pour les milieux urbains et peu corrosifs. C’est l’inox basique, sur lequel on ajoute ou réduit la teneur en un alliage particulier.
L’inox 304 L convient à l’usage alimentaire ainsi que pour le mobilier collectif (étale, éviers, plans de travail). C’est le résultat d’une réduction de carbone.
Evidemment, on côtoie bien souvent ce type d’inox car on le retrouve notamment dans l‘ameublement, la décoration. Il convient en intérieur et en extérieur mais ne doit pas être soumis à un environnement trop pollué, ni trop humide.
Pour obtenir de l’inox 316, on y rajoute du Molybdène dans le but d’augmenter sa résistance à la corrosion.
L’inox 316 convient pour les milieux marins et corrosifs. Il est recommandé pour les installations de bord de mer, les garde-corps de piscine ainsi que pour les sites industriels et d’usinage.
Le 316 L convient au mobilier urbain en milieu littoral. Cet inox résiste parfaitement aux vents et brouillards salins. Il convient aussi pour les milieux industriels. C’est le résultat d’une réduction de carbone, comme le 304 L.
L’inox 316Ti est un inox dans lequel on ajoute du Titane. Il résiste à la corrosion même après soudage.
L’inox 321 se forme sur la base de l’inox 304, mais on réduit la quantité de carbone pour y rajouter une quantité importante de titane, pour éviter qu’une couche de carbure de chrome ne se forme. Résistant dans des températures extrêmes, on l’utilise souvent dans l’aviation.
Il existe beaucoup d’autres nuances d’inox, allant même du 301 au 440 ! Toutes ces différentes nuances touchent de près ou de loin le monde du bâtiment. Certaines servent uniquement pour les câbles mécaniques dans l’aéronautique, d’autre sont utilisées seulement pour la décoration ou l’ameublement. Chaque nuance a sa place dans le secteur !
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