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Le bâtiment en 9 œuvres artistiques

Photographie, peinture, littérature, cinéma… en cette période de confinement, découvrez des œuvres d’art qui ont pour sujet l’univers de la construction.

 

Les constructeurs de Fernand Léger

 

L’univers des chantiers de construction pas assez glamour ? Détrompez-vous : le secteur du bâtiment a su inspirer les artistes. Pour vous le prouver, nous vous avons déniché neuf œuvres répondant à la classification des arts.

 

En dehors de l’architecture (1er art), voici donc des exemples dans les domaines de la sculpture (2e art), des « arts visuels » (peinture et dessin, le 3e art), de la musique (4e art), de la littérature (5e art), des « arts de la scène » (6e art), du cinéma (7e art) et des plus récents « arts médiatiques » (radio, télévision et photographie, 8e art), bande dessinée (9e art) et jeu vidéo (10e art).

 

 

La photo : Lunch atop a Skyscraper

 

 

Lunch atop a Skyscraper (déjeuner au sommet d’un gratte-ciel) est un des clichés les plus célèbres de la photographie. On y voit une grappe de 11 ouvriers du bâtiment, suspendus au-dessus d’un vide vertigineux sur une poutre en métal surplombant les toits de Manhattan. Sans aucune sécurité, ils semblent inconscients du danger et s’apprêtent à manger les sandwichs sortis de leurs boîtes en carton.

 

La photographie a été prise le 29 septembre 1932 et a été publié pour la première fois dans le New York Herald Tribune. Plus qu’un document de presse, il s’agirait en réalité d’une publicité pour l’un des futurs immeubles du Rockefeller center. Le cliché, pris sur son chantier de construction, aurait été un moyen de faire la réclame de ses futurs espaces de bureaux ! Mais l’image est allée au-delà de son objectif. Dans une Amérique marquée par la dépression de 1929, beaucoup y ont vu un symbole d’un pays au travail surmontant les affres de la crise économique.

 

Lunch atop a Skyscraper a inspiré de nombreux détournements, y compris pour de nouvelles publicités. Vous pouvez en découvrir des exemples dans ce diaporama.

 

 

Le roman : Naissance d’un pont

 

Naissance d’un pont, qui a consacré la romancière Maylis de Kerangal, narre comme son titre l’indique la construction d’un pont. Mais pas n’importe quel pont. Dans cette histoire, John Johnson alias le Boa, maire mégalomane de la ville imaginaire de Coca en Californie, a décidé de faire construire un ouvrage qui marquera l’histoire et attirera la gloire sur sa commune.

 

A travers la construction de cet ouvrage hors norme c’est tout l’univers du chantier qui se retrouve au cœur de l’intrigue. On le découvre à travers une galerie de personnage : un chef de chantier discret et voyageur, une jeune ingénieure spécialiste du béton, mais aussi un grutier ou un ouvrier chinois. Et à mesure que l’édifice progresse, ces destins très différents sont amenés à se croiser.

 

 

Le film : A l’origine

 

 

Le film « A l’origine », sorti en 2008, est aussi l’histoire d’un chantier hors norme. Celui d’un tronçon d’autoroute dont la construction a été abandonnée en raison de la découverte d’une espèce protégée de scarabée. L’escroc Philippe Miller (joué par François Cluzet) réussi à persuader des entrepreneurs locaux qu’il est un cadre de l’entreprise chargée de reprendre sa construction. A force d’intrigues, il va parvenir à redémarrer les travaux. Mais sa machination va le dépasser.

 

Histoire assez incroyable, l’intrigue s’inspire d’un fait réel. En 1997, l’escroc Philippe Berre avait réussi à faire redémarrer le chantier stoppé d’un tronçon de l’A28 dans la Sarthe.

 

 

La peinture : « réalisation d’une fresque » de Diego Rivera

 

 

L’artiste mexicain Diego Rivera, célèbre pour ses fresques murales, a rendu hommage au monde du bâtiment dans son œuvre « réalisation d’une fresque montrant la construction d’une ville ». Réalisée en 1931, elle se trouve dans les murs de l’institut d’art de San Francisco.

 

Le peintre, qui fut l’amant de Frida Kahlo, s’y met lui-même en scène en train de réaliser la fresque d’un immense ouvrier. Tout autour, on retrouve les travailleurs de l’univers de la construction : les concepteurs du projet, les constructeurs, les peintres, les architectes et les ouvriers. Pour ce fervent marxiste, ce panorama de métiers était aussi une illustration de la lutte des classes.

 

 

L’univers du chantier de construction a inspiré d’autres peintres. Par exemple le Français Fernand Léger, avec sa série « Les constructeurs » (voir la première image de notre article).

 

 

La sculpture : Bulldozer D11 de Wim Delvoye

 

 

Artiste contemporain belge, Wim Delvoye est célèbre pour ses œuvres iconoclastes. On lui doit notamment les machines Cloaca reproduisant le processus de digestion humaine ou ses tatouages réalisés sur des porcs vivant… A côté, sa sculpture de bulldozer D11, cathédrale de métal ouvragé, semble presque sage.

 

Cette œuvre fait partie de ses « travaux gothiques ». Et elle n’est pas la seule s’inspirant de l’univers des chantiers de construction. Dans la même veine, Wim Delvoye a également réalisé des bétonnières, des pelleteuses ou des camions benne.

 

 

La chanson : « Quand le bâtiment va, tout va »

 

« Quand le bâtiment va, tout va », la célèbre expression qui viendrait de Martin Nadaud fait l’objet d’une chanson interprétée par Maurice Chevallier et Annie Cordy.

 

« Partout y a d’la joie quand le bâtiment va », disent les paroles de la chanson, en célébrant les différents corps de métiers du bâtiment.

 

 

La BD : Chantier interdit au public

 

Chantier interdit au public fait partie de la collection de bandes dessinées « Sociorama ». Le principe : demander à un auteur de BD de mettre en image le travail d’un sociologue. Ici on découvre l’univers d’un grand chantier de construction et les conditions de travail des ouvriers du gros œuvre.

 

A travers les yeux d’un jeune intérimaire embauché sur un chantier, se dessinent au fil des cases les dimensions pas toujours reluisantes du secteur. Les cadences infernales, le racisme, l’absence de sécurité… y apparaissent sans phare.

 

 

La pièce de théâtre : Société en chantier

 

Les grands chantiers sont une source inépuisable d’inspiration. Dans la pièce de théâtre « société en chantier » de Stéphane Kaegi, un de ces chantiers est le décor où s’affrontent les contradictions de nos sociétés contemporaines.

 

La pièce aurait dû être jouée en ce moment même. Mais la crise sanitaire a brutalement stoppé les représentations.

 

 

Le jeu vidéo : Construction simulator

 

Le jeu Construction simulator (il en existe 3 opus) est une ode à l’univers des travaux publics. Son objectif : devenir le plus grand bâtisseur de la ville en gérant ses chantiers et en pilotant leurs différents engins.

 

Le joueur aura à bâtir des maisons individuelles, des ponts, des grattes ciels, ou encore des réseaux de canalisation. Le graphisme est très réaliste et les engins fidèles à ceux utilisés dans la réalité, avec des véhicules de marques telles que Caterpillar, Liebherr ou encore ATLAS.

 

Raphaelle

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