Quelques bons gestes à connaître pour économiser les ressources sur ses chantiers de construction. A la clé : un bénéfice pour l’environnement et moins d’argent dépensé.
Avec les nouvelles réglementations qui arrivent rapidement (la norme thermique RT2020,…) construire durable et plus écologique va devenir le prochain standard.
Cela pourrait sembler une évidence, il s’agit de changer à la fois le bâtiment mais aussi la manière dont il est construit. Sur les chantiers, économiser l’eau et l’énergie n’est pas forcément un réflexe bien ancré. Les mentalités devraient néanmoins vite évoluer à mesure que ces ressources vont devenir plus chères et que les normes montent en puissance.
Aujourd’hui, les incitations réglementaires à réduire l’usage de l’eau et de l’énergie sur les chantiers restent assez faibles. D’un point de vue économique, ces postes représentent de 5 % à 7 % des coûts globaux car ces ressources sont encore sous évaluées. Reste que ces coûts vont fortement augmenter à l’avenir.
Il est donc rentable à moyen terme de mettre en place dès maintenant de bonnes pratiques.
Autre avantage, les chantiers « propres » permettent d’obtenir des certifications comme celle de la norme NF HABITAT HQE Des certifications qui vont devenir de plus en plus nécessaires sur les appels d’offres des collectivités.
Pour faire un maximum d’économies sur un chantier, il convient d’y réfléchir très en amont.
Dès la conception, l’organisation du chantier et son développement dans le temps peuvent être optimisés. Des outils numériques comme le BIM vont permettre de modéliser des scénario d’avancement du chantier. Il vont aussi assurer une cohérence entre des acteurs qui interviennent à des moments différents de la construction.
– Phasage en fonction du climat et de la météo
Par exemple ne pas couler le béton par temps chaud pour ne pas avoir à trop arroser pour éviter les fissures. Prévoir des horaires de travail adaptés pour maximiser un éclairage naturel du chantier
– Zonage du chantier
Regroupements des zones suivant les affectations et optimisation des éclairages et des opération de levage. Ce dernier poste étant très énergivore.
Les modes de construction faisant appel aux préfabriqués seront également parmi les moins gourmands.
Des matériaux comme le bois dis « secs » seront aussi à privilégier en particulier pour éviter d’avoir à chauffer le chantier pour assurer les séchages (béton,…)
– choisir les équipements peu consommateurs en privilégiant ceux ayant une puissance active grande
– mettre en place une batterie d’équilibrage des phases sur chantier permettant de compenser le déphasage
– équiper l’éclairage provisoire du chantier de lampes basse consommation
– régulation : équiper les alimentations électriques d’un système de coupure contrôlé par horloge. Les luminaires peuvent aussi être pilotés par des détecteurs de présence et sonde de luminosité
– équiper les tuyaux d’eau de raccords rapides qui coupent l’eau automatiquement après déconnexion
– équiper les lances des tuyaux d’eau d’un système d’ouverture permettant un réglage du débit
– récupérer les eaux de lavage des centrales à béton, des véhicules, des goulottes des toupies après décantation (bacs de rétention)
– prévoir des citernes d’eau de pluie ou réhabiliter des citernes existantes pour les besoins du chantier
– placer des compteurs (électricité, gaz, mazout, eau potable et eau de pluie récupérée…) sur les cabanes de chantier
– équiper de compteurs d’énergie et d’eau les engins les plus consommateurs (fixes ou mobiles)
– établir un schéma de comptage pour aider au relevé des différentes consommations d’énergie et d’eau
– analyser les consommations d’énergie et d’eau, et déceler les postes engendrant des surconsommations
– sensibiliser et communiquer en affichant les consommations sur le site
– mettre en place un système de monitoring relatif au transport des biens nécessaires au chantier : comptabiliser le nombre de livraisons, les distances parcourues entre les points de chargement et de déchargement,…
La cabane de chantier doit être pensée de la même façon qu’un bâtiment durable :
– prévoir des appareils électriques et sanitaires basse consommation
– préférer les appareils de chauffage électrique radiants et les équiper d’un système de régulation électronique et d’une programmation horaire
– préférer les brasseurs d’air aux climatiseur
– réguler l’éclairage au moyen d’une horloge programmable (coupure de nuit et de week-end), de détecteurs de présence couplés à des sondes de luminosité, à régler en fonction du type de locaux (bureaux, sanitaires…)
– poser des contacteurs au niveau des fenêtres pour assurer un arrêt automatique du système de chauffage et/ou climatisation dès qu’une fenêtre est ouverte
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